Le verre au XIII

Le verre au moyen âge
Technologie :
Pour faire du verre il faut faire chauffer du sable afin de porter les grains de silice et de quartz à leurs point de fusion. A partir de 1600° cet état est atteint. En ajoutant de la soude (d’abord minérale puis par la suite végétale) les verriers parvinrent à abaisser cette température à 1100°.
Ces éléments rajoutés jouant ce rôle sont appelés des fondants.
Ainsi dans un premier temps les occidentaux de l’antiquité et de la période mérovingienne utilisaient du verre d’importation provenant d’Asie mineure contenant du natron (soude minérale).
La production de verre européen attestée au cours du IXème est caractérisée par l’ajout de cendres végétale (cendres de hêtre ou de fougères) – on parle de fondant potassique. La couleur verte est caractéristique de ces verres.
Peu à peu les fondants potassique sont remplacés par des fondants sodiques par l’ajout de cendre de végétaux de bord de mer (végétaux halophytes). Le verre devient translucides. Ce changement s’opère au tournant des XIIème et XIIIème. Les ateliers sont situés en milieu forestier, à proximité des lieux d’extraction du sable et des charbonnières.
Méthode :
Le sable et le fondant contenu dans un creuset sont chauffés dans un four. Quand la consistance est plus ou moins pâteuse, une petite quantité de verre est prélevée - la paraison. A l’aide d’un long tube de fer -la canne - la paraison est soufflée et modelée sur le marbre. Elle est très souvent directement soufflée dans un moule.  
La méthode est déjà ancienne pour les verriers du moyen âge ; les premiers verres soufflés apparaissant à l’époque romaine. Au commencement  de la fabrication du verre il y a 1500 ans en Egypte, les objets de verre étaient moulés et sculptés dans la masse.
Emploi et diffusion
Le verre bénéficie d’une réputation magique et a des vertus prophylactiques. Grace à ces qualités de pureté, à ses parois lisses il est reconnu comme le contenant idéal des huiles parfumées, des baumes et des eaux de vie. C’est le matériaux préféré des apothicaires et des médecins. Il n’est pas anodin que les 2 ateliers forestier du sud de la France : Signes (83) et Bonnieux (84) dépendent d’abbayes.
Sur les tables les services en verre ne sont pas réservés à l’aristrocratie. En effet, les découvertes archéologiques concernent des sites divers : atelier de verrier, dépotoirs ruraux et urbains, établissement religieux, motte castrale, galerie de mine. Aucunes découverte en contexte funéraire.
Cependant les tessons de verres mis au jour restent rares et très fragmentés preuve qu’ils devaient faire l’objet d’une récolte et d’une refonte. Les pièces entières restent rares.
Dans le sud de la France, la forme privilégié du milieu XIIIème est le verre à boire à fût cylindrique et à embouchure évasée. Ce gobelet au fond refoulé présente des pastilles de verre sur la surface plane du fût qui peuvent être pincées et étirées. Elles sont très souvent soulignées d’un filet de verre bleu cobalt. Ce type de décor se retrouve de l’Italie jusqu’à la Hongrie en passant par l’Allemagne et la Hollande.

Pourquoi ce a la fin ?
J'ai trouvé ca passionnant ! merci

Merci c'est très passionnant Jean!!!